Assemblée Générale 2016 du syndicat 63

Les éleveurs Prim’Holstein se sont retrouvés à Giat à la frontière des départements de la Corrèze et de la Creuse pour l’Assemblée Générale du syndicat du Puy-de-Dôme le 23 mars.

Assemblée statutaire le matin

Traditionnellement la réunion débute par la partie statutaire. La rétrospective des activités organisées en 2015 et les projets pour 2016 illustrent le dynamisme des éleveurs du département.

• Le concours de Gelles est désormais bien installé dans le calendrier des activités du syndicat. Organisé en collaboration avec la MFR ce rassemblement a permis aux jeunes motivés de se retrouver sur une manifestation conviviale ;

• Cette année, la Fédération Prim’Holstein Massif Central organise à Gelles du 21 au 23 juillet une école de clippage qui permettra à travers divers ateliers d’acquérir les techniques de base pour préparer et présenter un animal à un concours ;
• Une formation aux techniques de parage a été proposée aux adhérents l’an passé et sera renouvelée en 2016 ;
• Après l’annulation en 2015 du concours interrégional du Sommet de l’Elevage, pour des raisons sanitaires, le ring de Cournon sera en octobre 2016 le théâtre du Challenge France. A ce titre, chaque fédération régionale est invitée à participer avec 10 animaux.

Par la suite, Daniel Montagnon, animateur du syndicat, a fait le point sur les données de production et de reproduction des 22 000 Prim’Holstein du département. Au rayon des satisfactions nous observons une diminution de l’âge au premier vêlage, une diminution de l’IVV et des comptages cellulaires moyens. Nul doute que la progression du niveau génétique en fonctionnels est un atout majeur pour expliquer ces bons résultats.

Ensuite, Jean ZAPATA, technicien spécialiste des fourrages à l’EDE du Puy-de-Dôme, a exposé les différentes pratiques à adopter pour accroitre l’autonomie fourragère des exploitations.
Les marges de progressions sont encore importantes dans la valorisation de la production d’herbe. D’après M. Zapata nous retiendrons que :

• La pâture de printemps et d’automne présente un intérêt important par rapport aux objectifs en concentration énergétique et protéique propice à la production de lait ;
• L’herbe consommée directement sera toujours moins encombrante que les fourrages conservés ;
• Utilisé en vert l’herbe diminuera les pertes de fourrage ;
• La pâture revient à un coût trois fois inférieur à l’enrubannage et l’ensilage.

Malgré des contraintes liées à l’utilisation des surfaces pâturées, à la pluviométrie, à la qualité de la flore, les élevages laitiers du département ont des intérêts non négligeables à faire pâturer leurs animaux.

Visite de la ferme manoir l’après-midi

Durant l’après-midi, la ferme Manoir a accueilli la trentaine d’éleveurs ayant fait le déplacement.

Fabrice Martin est passionné de génétique. Il nous a exposé sa vision d’éleveur à travers la présentation de ses objectifs de sélection. La recherche d’une morphologie fonctionnelle est la priorité absolue dans l’optique de traire longtemps des belles vaches capables de vieillir.

Après un stage à la ferme PROVETAZ au Québec qui a convaincu Fabrice dans sa vision de la génétique, les fondations du troupeau sont basés sur de la génétique exclusivement nord-américaine.

Ainsi, après la construction d’une étable entravée moderne il y a une dizaine d’années nous pouvons assurément dire que le troupeau atteint aujourd’hui un très bon niveau, avec une moyenne de pointage à 85,1 sur 50 vaches évaluées.

L’élevage s’est fait un nom sur les rings français avec notamment Manoir Katia, vendue à la ferme Xaintrie du Cantal. Cette fille de Terasson se classe deux fois deuxième de section en 2007 et 2008 au CGA.

Aujourd’hui, les filles de Fever, Seaver, Atwood, Sanchez sont les vaches à haut potentiel du troupeau.

Merci à la famille Martin pour son accueil et félicitations pour le travail réalisé.

Â	Fabien Mirat, Technicien du département

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