Liens entre index génomiques et performances (2e partie)

Après la production et la morphologie, voyons si les index génomiques sont de bons prédicteurs pour les critères fonctionnels, plus fortement dépendants des conditions de milieu.

Cliquer ici pour accéder à la première partie de l’article et comprendre la méthodologie utilisée.

• Index Cellules

Pour les cellules, la tendance observée est la même que dans l’étude réalisée par PHF en novembre dernier (voir article L’index cellules, ça marche)

• Les postes de fertilité

Deux index ont été étudiés : l’index Intervalle vêlage – 1e IA qui a été comparé avec la valeur effective de cet intervalle sur les primipares génotypées et l’index Fertilité vaches qui a été mis en relation avec le taux de non-retour entre 18 et 90 jours. (voir graphiques ci-dessous)
Si le résultat est bien net pour l’intervalle vêlage – 1e IA, sa durée s’allongeant quand l’index devient négatif, il est beaucoup moins marqué pour l’index fertilité vaches. En effet, les données de réussite à l’IA sont moins précises et moins faciles à collecter. Néanmoins, la tendance est quand même positive, les vaches les mieux indexées présentant des taux de non-retour supérieurs.

• La longévité

L’index longévité a été mis en relation avec le taux de présence des femelles dans le troupeau 18 mois après leur 1er vêlage. Là encore, la tendance est intéressante, les vaches les mieux indexées en longévité ont un meilleur taux de présence que les moins bien évaluées. (voir graphique ci-dessous)

• Autres critères fonctionnels

Trois autres critères fonctionnels ont été observés : l’index Facilité de vêlage, le tempérament et la vitesse de traite et l’étude de l’IDELE montrent une bonne relation entre index et performance. Nous aurons l’occasion de revenir sur ces postes plus en détail dans un prochain article.

Retrouvez l’étude complète de l’Institut de l’élevage sur le site idele.fr