Zoom sur les juges du Trophée Avenir 2013

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Comme nous l’avons fait pour le Concours Général Agricole, arrêtons-nous le temps d’un article sur le parcours des juges qui officieront à l’occasion du Trophée Avenir 2013.

Anthony Le Trionnaire

Originaire du Morbihan en Bretagne, il a baigné son enfance dans le milieu de la génétique et des concours avec ses parents et ses frères. Depuis son adolescence il est impliqué dans les choix génétiques du troupeau familial, actuellement géré par son frère aîné, mais il est aussi impliqué dans celui de son 2ème frère aîné. Il est par ailleurs propriétaire de quelques animaux, ce qui lui permet de vivre sa passion et de rester connecté à la réalité du terrain.

Après ses études, il a parcouru le monde entier pendant 8 ans pour faire la promotion de la génétique française au sein de l’entreprise Sersia France puis a rejoint la société Bovec il y a plus de 5 ans au sein de laquelle il occupe la fonction de Chef de Produit.

Anthony a été agréé juge dès l’âge de 17 ans. Il se souvient encore de ses premiers concours jugés en France, puis des beaux concours jugés comme au Brésil. Il a officié sur de nombreux concours en France (régionaux de Normandie, Poitou-Charentes, Top 100, etc.), et garde d’ailleurs un merveilleux souvenir du national de Pau en 2004. Anthony a également jugé sur tous les continents (plus de 15 pays) parmi lesquels : Belgique, Espagne, Finlande, Brésil, Nouvelle-Zélande, Australie, Suisse… et fait partie de la liste des juges européens.

Il n’y avait pas, il y a quelques années, de concours génisses et de concours de présentation en France. Et c’est à l’étranger, lors de ses jugements, qu’il s’est initié et perfectionné aux jugements des génisses (avec des sections de 10 à 50 génisses), mais aussi aux concours de présentateurs, dont il prend beaucoup de plaisir à juger. Le SIMA sera donc le premier « concours génisses » qu’il jugera dans l’hexagone.

 

Philippe George

Comment présenter celui que tout le monde connait, ou presque?

Par le passé inséminateur, puis pointeur-technicien, il travaille actuellement au Relais Génétique pour Gênes Diffusion sur un secteur qui couvre l’Alsace-Lorraine, la Champagne-Ardenne et la Franche-Comté. Il est chargé entre-autre de recruter des mères à taureaux.

Il a à son actif un nombre de concours jugés impressionnant : départemental du Finistère, une bonne vingtaine de concours jugés dans l’Est de la France, mais aussi des concours jugés en Belgique et au Brésil, lui aussi.

Mais là où il s’épanouit pleinement c’est certainement dans la formation de jeunes. Précurseur en France, il s’est investi très tôt dans la transmission de savoir et savoir-faire. Philippe fait partie des co-fondateurs de l’Ecole des Jeunes d’Eurogénétique en 2001, il a également fait partie des pionniers dans le clippage en France, lorsqu’à l’époque des clippeurs canadiens venaient exprès préparer nos françaises.

Préférant laisser sa place de juge pour les nouvelles générations, le Meurthe-et-Mosellans se consacre aujourd’hui à la formation en intervenant notamment au sein de l’Ecole Française des Jeunes Eleveurs. Il prend véritablement plaisir à voir les jeunes qu’il a formé évoluer sur le ring aussi bien en tant que présentateur, qu’en tant que juge agréé.

Car en effet, il a été le formateur de nombreux jeunes juges actuellement en exercice, parmi lesquels Thomas SAUNIER (54), juge assistant du CGA 2013, Etienne ADAM (70) juge à l’occasion du Sommet de l’Elevage 2012, Yohann HENRION (88), Aurélien JOUTEAU (79) et tant d’autres futurs juges qui s’avéreront certainement de qualité.