Compte-rendu de l’Assemblée Générale 2019 du syndicat du bas-Rhin

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Le mardi 12 février s’est déroulée l’assemblée générale du syndicat Prim’holstein du Bas-Rhin sur la commune de Knoersheim, où plus de soixante-cinq éleveurs se sont donnés rendez-vous.

Tout d’abord Jean-François Dintinger, président, a fait un rappel sur l’année écoulée et exprimé ses remerciements à tous les bénévoles pour leur implication.

Ensuite, Laure Fritsch, secrétaire a présenté le compte-rendu d’activité de l’année écoulée, suivi par le compte rendu des comptes présenté par Philippe Richert, trésorier.
Le département a été représenté dans l’année sur plusieurs concours comme le concours génisses de Brumath, mais aussi à Agrimax où le département a été invité en octobre.

Sophie Weidmann du contrôle laitier a expliqué la mise en place d’un nouveau groupe de travail technico- économique pour valoriser les données des élevages, et se comparer les uns aux autres.

La parole a ensuite été donnée à Céline Zuber du GDS pour faire un point sur l’éradication de la BVD en Alsace.

Pour terminer, Thibault Perreau de chez Elitest a développé un diaporama sur les intérêts du génotypage femelles en élevage laitier et sur la fiabilité des résultats.

Le syndicat a annoncé également la traditionnelle sortie de fin d’année dans un élevage laitier suisse et a suivi en récompensant les éleveurs ayant des vaches à plus de 100 000 kg.

L’après-midi, nous nous sommes rendus sur l’EARL du Calvaire-Debes, à Jetterswiller.

Un élevage familial de 3 UTH, de 90 vaches laitières Prim’holstein avec une production de 11 425 kg à 31.4 de TP et 36.1 de TB et 149M de Cellules en moyenne.

En 2016, installation d’un robot de traite Boumatic MRD1, avec un bras en double stalle.

L’assolement de 172 ha, dont 45 ha en maïs, 55 ha de blé, 41 ha de prairies, 12 ha d’orge, 10 ha de luzerne et 10 ha de Colza.

L’alimentation est en ration complète pour tous les animaux et la complémentation se fait directement au robot.

Leur objectif dans les années à venir serait de passer à 12 000 de moyenne avec 33 de TP et 42 de TB, en travaillant sur la génétique pour les taux et la vitesse de traite pour augmenter la fluidité du robot. Les éleveurs réfléchissent aussi à du génotypage pour cibler les vaches intéressantes.

  Perrine Ludwig,
Technicienne du département