SIA 2017 : Faites connaissance avec le juge Anthony Le Trionnaire

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Anthony Le Trionnaire est fils d’éleveur Prim’Holstein, originaire du Morbihan près de Vannes. Après avoir parcouru de nombreux pays, il est revenu à ses racines vivre depuis quelques années, dans son pays vannetais.

Âgé de 38 ans, marié et papa d’un petit garçon de 7 mois, il a été amené à occuper différents rôles dans son parcours professionnel mais surtout grâce à sa passion de la génétique bovine depuis son enfance.

Le Globe-trotter

A la suite de ses études, il a rejoint l’équipe export de la société Sersia France (filiale export des centres français). Il a débuté comme conseiller technique en Amérique du Sud avant de prendre les fonctions de commercial, responsable Marketing et Produits. Au cours de ces 9 années à Sersia France, il a eu l’occasion de voyager dans 25 pays, « une expérience unique et riche de formation ».

Depuis 10 ans, il occupe le rôle de Responsable Génétique pour la société Bovec ainsi qu’une responsabilité commerciale sur la Belgique.ALT National Fougères

Le désir d’être juge dès son plus jeune âge

La génétique et les concours, c’est quelque chose qu’il connait bien puisqu’il y a été baigné dès sa naissance par ses parents. Présentation des veaux et génisses, le clippage, le programme de sélection des mères à taureaux, les index, les accouplements, les concours, etc… Il se souvient de la première participation d’une vache de l’élevage de ses parents à Paris en 1989 (Sicile, 2ème prix) puis des 1er prix de section avec Eclatante en 1995 et 1998 à la capitale, « c’est inoubliable », souligne-t-il. Après plusieurs prix en concours notons dernièrement le premier prix de section au National de Fougères.

C’est à l’âge de 11 ans qu’il a souhaité s’orienter vers les jugements. En attendant d’être « en âge » pour juger, il observait attentivement au bord des rings les juges et les classements sur les différents concours pendant son adolescence. Il participera au concours des jeunes pointeurs à Paris avant de se lancer dans une carrière de juge à l’âge de 17 ans. Devenant ainsi l’un des plus jeunes juges agréés à cette époque et aujourd’hui l’un de ceux qui connaît une des plus longues carrières de juge agréé. Il se souvient de son premier agrément de juge sous la régie de Jean-François Saluden.

Il démarre sur les rings par des comices en Bretagne, puis poursuit son expérience par quelques départementaux et une ascension sur la scène internationale en Amérique du Sud, avant d’être sollicité par Denis Bieri pour juger le concours National de Pau en 2004. « Pau restera en mémoire longtemps car c’était une réelle reconnaissance de mes compétences en France et beaucoup d’éleveurs me découvraient pour la première fois ».

L’opportunité de juger une seconde fois le National lui sera donné en 2009 à St Brieuc. Depuis 1996, il aura jugé différents comices, départementaux, régionaux et nationaux. Il tient pourtant à maintenir du temps entre deux jugements pour conserver sa passion et laisser place à d’autres juges. Et c’est ce qui fait qu’il est toujours juge agréé avec autant de passion. Il veille également à répondre présent à chaque réunion et harmonisation de juges en France, même lorsque son agenda personnel est bien rempli..

Juge International

Riche de son expérience internationale et grâce à la maitrise des langues étrangères, il figure parmi les juges français les plus actifs à l’étranger : Angleterre, Australie, Belgique, Brésil, Chili, Espagne, Estonie, Finlande, Hongrie, Irlande, Maroc, Nouvelle-Zélande, Portugal, Suisse, Tunisie. « C’est très excitant de pouvoir juger à l’étranger, de nouer des liens avec des personnes partageant la même passion de l’élevage quelque soit le niveau génétique. Bien entendu, le niveau d’un pays à l’autre est différent et je garderai en mémoire mes expériences au Brésil, Angleterre, Espagne, Irlande, Australie et plus rare de la Finlande, Tunisie, Estonie ». Sur le plan européen, Anthony Le Trionnaire figure sur la liste officielle des juges européens et participe aux harmonisations européennes.

Paris 2017

« Je suis honoré qu’on me sollicite pour juger Paris, un des concours dont beaucoup pensaient que je l’avais jugé. Mais, comme d’autres grands concours en France, je n’ai pas encore officié à Paris. Lorsque Thierry Ménard m’a contacté pour me demander de juger Paris, j’ai quelque peu été surpris car je ne m’y attendais pas. Cela fait 20 ans que je suis agréé, j’ai toujours vécu le concours de Paris comme exposant ou visiteur donc ce devrait être forcément une expérience très enrichissante. Juger à la capitale reste une opportunité unique dans une carrière de juge. Je serai fidèle à mes principes qui m’ont incité à devenir juge : être impartial, départager les animaux à leur juste valeur tout en respectant chaque éleveur. Je me suis défendu de consulter la liste des vaches participantes et d’évoquer le sujet avec mon entourage. J’ai hâte de découvrir lundi 27 février toutes les belles vaches françaises pour le titre de Miss Paris ! ».

Merci à Anthony Le Trionnaire pour son témoignage et nous lui souhaitons un bon concours lundi prochain.
Les partenaires de la Prim’Holstein au CGA 2017 :
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