[vidéo] Quelques musiques d’archive

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La musique dans l’élevage est parfois prônée pour déstresser les vaches et aussi les éleveurs, afin d’améliorer la productivité des animaux. Plus sensibles que nous, elles capteraient des fréquences plus larges que nous, les bruits secs et forts augmentant ainsi leur stress. Le son continu d’une radio ou d’une musique calme aurait donc pour effet de lisser l’environnement sonore des animaux.

Dans les quelques musiques d’archive qui vous sont proposées aujourd’hui, il ne s’agit pas de musique classique pour vous déstresser, dommage diront certains, mais de chansons où il est fait référence à nos chères vaches et aux produits laitiers.

Ces quelques morceaux, pourront vous créer un fond sonore, pendant que vous découvrirez et jugerez les sections de participantes à l’édition 2014 de la Vache de l’Année.

 

Charles Trenet : Débit de l’eau, débit de Lait (1943)

Au travers de cette chanson, on comprend facilement le talent de Charles Trenet, surnommé le « Fou chantant », pour l’utilisation de la langue française et la manipulation des mots. Un exemple de travail de diction, de rythmes et d’interprétation pour donner vie à cette chanson.

 

Jean Poiret : La Vache à Mille Franc (1961)

Dans cette vidéo, l’acteur Jean Poiret détourne la célèbre chanson « la Valse à mille temps » de Jacques Brel. Chantée pour la première fois au début des années 60, cette chanson aborde, sous des traits humoristiques, le problème du prix de la viande de boeuf, comme son titre le laisse entendre. Le nombre d’intermédiaires dans la filière faisant grimper le prix de vente. A cette époque le gouvernement français s’organisait pour faire baisser ce prix et incitait à consommer de la viande de boeuf, au travers d’un campagne intitulée « suivez le boeuf ».

Brel rendra hommage à cette parodie en intégrant à l’original un passage de cette chanson lors d’une représentation sur scène.


Dany Logan et les pirates : « Je bois du Lait » (1961)

Même époque, mais genre musical tout autre. Cette vidéo est présentée plus pour les fans des années 60, que pour son intérêt historique, car Dany Logan et les pirates ne feront qu’une brève apparition dans la chanson française. Ils auront tout de même laissé cette chanson, qui réveillera peut-être le coeur des « yéyé ».