Indexation 13/4 évolution des index étrangers

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[article suite à l’indexation 13/4 de novembre 2013]

Retour sur les index étrangers

Comme il est d’usage depuis juin dernier, les taureaux étrangers génotypés en France et ayant des filles dans au moins 10 étables sont désormais indexés avec les taureaux français.

Certains de ces taureaux avaient gardé leur index français 13/2 lors de l’indexation Interbull d’août dernier. C’est donc seulement maintenant que nous pouvons faire le bilan de leurs évolutions d’index officielles, même si nous en avions prédites certaines dans nos commentaires d’août, nous basant sur le comportement de ces taureaux dans leur pays d’origine (Observer, Atwood, Beacon ou Lonar, par exemple).

pitbull

Pitbull

Ces variations sont désormais officiellement :

  • à la hausse pour Iota avec ses filles de service ou Pitbull ;
  • à la baisse pour Atwood, Evolve, Observer, Brawler, Palermo ou Lonar.

Pour d’autres, indexés Interbull 13/7 en août et indexés français 13/4 en novembre, le mouvement d’index est seulement lié à l’introduction de leur valeur génomique française dans l’index global. Ce sont les taureaux dont l’évolution du nombre de filles est nulle :

  • Altameteor, Sterngold, Bookem dont l’Isu varie positivement ;
  • Shot Al, Gavin DS et Gardetto qui, à l’inverse, perdent plus ou moins de terrain.

Vous trouverez le détail de toutes ces variations dans le Prim’Info à venir.

 

Quelques cas particuliers

man-o-man

Man-o-man

Ne soyez pas étonné si le nombre de filles de certains taureaux semble avoir fondu comme neige au soleil. Car la règle veut que, pour les taureaux ayant plus de 600 filles françaises contrôlées, l’index n’est plus établi qu’à partir des résultats de ces filles dans notre pays (outre, bien sûr, leur valeur génomique et leur ascendance).

Certains taureaux dépassent tout juste ce nombre, sans doute encore insuffisant pour que nous puissions être sûrs de l’index définitif.

Les index fonctionnels, notamment, peuvent subir des variations importantes. Ce qui n’est pas sans conséquences lorsqu’il s’agit de pères à taureaux très utilisés, ces variations d’index se retrouvant en partie chez leurs fils, utilisés dans la gamme des jeunes taureaux.

Parmi les quelques exemples qui seront cités dans le Prim’Info, l’exemple de Man-o-man est peut-être le plus saisissant, puisque son index Repro passe de +0,1 à +1,3. Ce n’est pas rien pour un caractère aussi important aujourd’hui, et, si cette embellie se confirme, elle donnera plus d’intérêt encore à la forte utilisation qui en a été faite dans les schémas.