Prim’Holstein 49 en visite d’élevages en Loire-Atlantique

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Prim’holstein 49 a organisé le 19 juin dernier deux visites d’élevages en Loire-Atlantique. Une trentaine d’éleveurs avait fait le déplacement pour visiter le Gaec de la Monnerie le matin et le Gaec de la Bouge en début d’après-midi.

Visite du Gaec de la Monnerie

Le Gaec de la Monnerie se situe sur la commune du Bignon au sud de Nantes. Il jouit d’une forte réputation après plus de 20 ans d’expérience en agriculture biologique alliant fort niveau de production (plus de 9000 kg) et excellent niveau génétique pour un troupeau comptant 200 vaches laitières sur 250 ha de terres à faible potentiel (200 ha prairies et 45 ha de maïs).

Au niveau sélection, l’élevage mise sur de forts index en production et en fonctionnels avec des vaches d’un format modéré mais présentant cependant de la puissance et si possible de la condition corporelle. Le taureau JAPIRO est issu de cet élevage et illustre parfaitement ces critères. Toutes les génisses sont génotypées très jeunes afin de ne conserver que les meilleures pour le renouvellement. Une excellente présentation des meilleures femelles de l’élevage a été faite, ainsi une quinzaine de vaches en lactation de tout âge ont ravi les visiteurs tant par leur niveau de morphologie, leurs index et leur production prouvant ainsi que l’on peut combiner sélection génétique, productivité et agriculture biologique en Prim’Holstein.

Visite du Gaec de la Bouge

Jan Schuttert

L’après-midi, la visite avait donc lieu au Gaec de la Bouge à Saint-Hilaire-de-Chaléons, élevage bien connu sur les concours aujourd’hui après avoir trusté les tops listes en production en France au cours de la décennie passée.

La ferme avait déjà fait l’objet d’une visite des éleveurs du syndicat il y a une petite vingtaine d’année. Les « plus anciens » ont donc pu comparer l’évolution de l’élevage ou le découvrir pour les autres. En effet, le troupeau a plus que doublé pour attendre presque 100 vaches aujourd’hui. Le niveau en morphologie est toujours remarquable.

Si l’infrastructure a bien-sûr évolué, les éleveurs aussi ! Puisqu’avec un troupeau d’une telle taille et avec la même main d’œuvre il a fallu aller vers un peu plus de simplifications et un petit peu moins de performance en production. Cependant, l’idéologie est restée la même, les vaches doivent produire facilement avec les fourrages de la ferme notamment l’herbe et bien se porter pour être heureuses tout comme leurs propriétaires.

Le syndicat PH49 remercie ces deux élevages pour leur accueil et la qualité des présentations d’animaux qui ont été faite… et qui sait, à peut-être dans 20 ans.

Crédit photos : Prim’Holstein 49

Les techniciens PHF du Maine-et-Loire

Christophe Marais Philippe Le Berre
MARAIS1 LEBERRE